Openmind

En 1824, c’était la maison d’édition-librairie, de Jules Andriveau, où l’encre et le papier entrelaçaient les mots puis est venu le temps des gravures avec Charles Fatout en 1833.

En 1850, l’esprit des lieux se métamorphosa et le 3 boulevard des Capucines changea en studio de photographie, grâce aux Frères Mayer et Pierson. Les pages cédèrent la place aux portraits capturés par l’objectif. Sous le regard des photographes, les visages des célébrités de l’époque se figèrent sur la pellicule, suspendus dans une éternité argentique.

C’était une époque où l’art de la lumière et de l’ombre rehaussait la beauté éphémère des instants volés. L’ombre de Napoléon III plane encore sur cet endroit, rappelant ses visites en 1853.

Finalement en 1900, le lieu entame une nouvelle incarnation en devenant une salle de billard. Les échos des conversations et le bruit des flashs des appareils photographiques sont alors remplacés par le doux bruit des billes de billard et le feutre des queues.

Des politiciens, fonctionnaires, industriels, journalistes, se côtoyèrent créant une atmosphère où se mêlaient la concentration stratégique et l’élégance du geste.

En 1932, la princesse marocaine Yasmine D’Ouezzan, avec une grâce et une précision qui défiaient les normes de son temps, participa aux premiers championnats féminins de billard. Sa présence et son habileté, marqua les esprits et contribua à l’émancipation féminine.

En 2019, le 3 boulevard des Capucines se transforme en un espace événementiel de prestige. Sous le signe du renouveau,

Openmind s’offre désormais aux entreprises comme cadre idyllique pour orchestrer leurs séminaires, conférences de presse et autres réunions d’importance.

Dans ce lieu chargé d’histoire, le design a été méticuleusement pensé pour allier fonctionnalité et esthétisme. Le mobilier, chic et élégant, invite à l’échange et au confort. Canapés et fauteuils, d’un design raffiné, promettant des instants de discussion enveloppés dans une atmosphère de luxe discret.

La grande hauteur sous plafond offre un sentiment de liberté et d’espace, tandis que la lumière abondante, filtrée par les grandes fenêtres, baigne la salle dans une clarté inspirante, en un mot, c’est un lieu cosy.

L’insonorisation des espaces garantit une intimité sonore, permettant aux idées de circuler librement sans être perturbées par le brouhaha extérieur.

C’est l’histoire d’un espace qui, a su se réinventer.